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Economie du Liban


Sur la côte, on cultive les agrumes ; sur les pentes en terrasse des montagnes (Mont Liban...) poussent des arbres fruitiers, de la vigne, des forêts de pins. La Bekaa est le domaine des cultures irriguées. Suite aux coupes excessives, la garrigue et le pâture ont supplanté les forêts de cèdres.

 

Quinze années de guerre (1975-1990) ont ruiné le pays du cèdre, qui aujourd'hui doit importer 85 % des produits de première nécessité, vit d'une économie souterraine et doit supporter le fardeau d'une dette et d'un déficit budgétaire considérables.
La guerre de juillet 2006 a eu de lourdes conséquences sur l'économie libanaise, dont tous les chiffres ont dû être revus à la baisse. Le coût de la guerre et de la reconstruction a augmenté l'endettement du pays ; la croissance, qui aurait dû atteindre 6 % en 2006, devrait finalement être nulle ; le secteur touristique a de nouveau fléchi.

 

Dans une enquête du FMI classant 155 pays en termes d'attractivité, le Liban arrive en 95e position.


Le taux d’endettement du pays est passé de 180% à 149% de 2006 à 2009, notamment grâce à des taux de croissance de 8% et 9% entre 2008 et 2009. Malgré sa dette publique importante, le Liban a échappé à la crise économique de 2008 principalement grâce aux liquidités considérables et l'interdiction de la spéculation dans les banques commerciales libanaises. Paradoxalement, la crise aurait eu un effet bénéfique sur l’économie puisqu'un flux important de capitaux a eu lieu. En effet les banques étaient jugées saines, et peu affectées par des produits toxiques. La diaspora libanaise a joué aussi un rôle majeur grâce à l'afflux de ses capitaux rapatriés pour échapper à la crise, et ce après les avoir placé a l'étranger lors de la situation instable au Liban. Par ailleurs, l’année 2009 enregistre un flux record de touristes au Liban (estimé à 2 000 000).


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