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Identité géopolitique


الجمهوريّة اللبنانيّة (ar)
Al Jumhuriya Al Lubnaniya (ar)
République libanaise (fr)
Drapeau du Liban Armoiries du Liban
(Drapeau du Liban) (Armoiries du Liban)
carte
Langue officielle Arabe[1]
Capitale Beyrouth
33° 52'48. N, 35° 29'60 E
Plus grande ville Beyrouth
Forme de l’État République parlementaire
 - Président de la République


 - Président du Conseil
Michel Sleiman
(depuis mai 2008,
mandat de six ans)

Najib Mikati
(depuis janvier 2011)
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 159e
10 452 km2
3 %
Population
 - Totale (juillet 2010)
 - Densité
Classé 123e
4 125 247 (est.)[2] hab.
373 hab./km2
Indépendance
 - Date
de la France
22 novembre 1943
Gentilé libanaise, libanais
PIB (PPA) (2010) 58 65 milliards USD[2] (87e)
PIB (nominal) (2010) 39 15 milliards USD[2] (83e (IDH: 0,501)
Monnaie livre libanaise (LBP)
Fuseau horaire UTC +2
Hymne national Koullouna Lilwatan
Code ISO 3166-1 LBN, LB
Domaine internet .lb
Indicatif
téléphonique
+961


Extrait de la page "Liban" de Wikipedia

Le Liban, en forme longue la République libanaise, en arabe Lubnān, لبنان et Al Jumhuriya Al Lubnaniya, الجمهوريّة اللبنانيّة, est un État du Proche-Orient, en grande partie montagneux. Il partage ses frontières avec deux États, la Syrie au nord et à l'est, sur 376 km et Israël au sud sur 79 km. Il est bordé à l'ouest par le bassin Levantin, la partie orientale de la mer Méditerranée, avec 220 km de côtes. Beyrouth en est la capitale.


La langue officielle est l'arabe. L'emploi de la langue française est conditionné par l'article 11 de la Constitution du Liban du 9 septembre 1943 rédigé comme suit : L'arabe est la langue nationale officielle. Une loi déterminera les cas où il sera fait usage de la langue française. La monnaie nationale est la livre libanaise.


Du fait de sa composition pluriconfessionnelle, le Liban est doté d'un système politique fondé sur une répartition du pouvoir plus ou moins proportionnelle au poids de chaque communauté religieuse, c'est le confessionnalisme.


Comme entité géopolitique et tel qu'il existe dans ses frontières actuelles, L'État libanais est créé sous le nom de Grand Liban en 1920 par la France (le haut-commissaire français au Liban à cette époque, le général Gouraud) par division du territoire ottoman dit de la « Grande Syrie », sur la base de l'entité autonome du 'Mont-Liban' complétée principalement par Beyrouth et la plaine de la Bekaa (voir Histoire du Liban). La France avait été alors, à la suite du démantèlement de l'empire ottoman, mandatée par la Société des Nations pour développer et moderniser certains territoires ex-ottomans. En 1926, le pays adopte sa première constitution, devient officiellement une République, prend le nom de République libanaise et crée les postes de Président de la République et de Président du Conseil des ministres.


Le drapeau du Liban est composé de trois bandes horizontales, deux rouges (en haut et en bas), représentant le sacrifice pour l'indépendance, et une blanche faisant le double d'une bande rouge représentant la neige qui couvre ses montagnes, la pureté et la paix. Le tout frappé en son centre par un cèdre vert, symbole par excellence du pays. L’emblème du pays, qui figure sur son drapeau, est le cèdre du Liban, (Cedrus libani Pinacées). Son bois, imputrescible et très léger, aurait servi entre autres à la construction du Temple de Salomon à Jérusalem. Les Phéniciens s'en servaient également pour la construction de leurs légendaires navires. Ce drapeau tel qu'il est date de 1943.


Son Histoire, son système politique et la variété de sa culture, de sa démographie religieuse et de sa géographie en font un pays à part et original de l'Orient arabe. Le Liban a été occupé au cours des siècles par diverses civilisations. Il est aussi réputé dans le monde pour sa gastronomie et, dans le monde arabe, pour sa musique. Entre son indépendance et le début de la guerre civile qui le ravagea de 1975 à 1990, le pays connut une période de relative prospérité économique et de stabilité politique, permises par la forte croissance des secteurs du tourisme, de l'agriculture ainsi que du secteur des finances et services (banque, assurances...). Le pays était de ce fait considéré comme le coffre-fort du Levant, et était connu comme « La Suisse du Moyen-Orient », du fait de son poids et de sa puissance financière. Le Liban a attiré de nombreux touristes, en grande partie parce que Beyrouth, la capitale, était connue comme le « Paris du Moyen-Orient ». Beyrouth a d'ailleurs été classée par le New York Times comme la première ville à visiter pour l'année 2009.


Immédiatement après la fin de la guerre civile, de grands efforts ont été faits pour reconstruire le pays, par le biais d'investissements colossaux du gouvernement. De ce fait, grâce à ces efforts, l'IDH du Liban est passé de 0,677 en 1990 à 0,803 en 2008. En outre, au début 2006, le pays a atteint un niveau de stabilité relativement élevé et la reconstruction de Beyrouth est entrée dans sa phase intensive. Cette année-là, un nombre toujours croissant de touristes a été enregistré. Cependant, la guerre israélo-libanaise de 2006 a momentanément réduit l'afflux touristique et a causé des dommages estimés à environ 3 milliards en dollars américains sans compter le ralentissement économique qui s'en est suivi.

 
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